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 l'arnaque de la française des jeux

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aurelien1993
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aurelien1993


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MessageSujet: l'arnaque de la française des jeux   l'arnaque de la française des jeux Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 8:43

a Française des jeux prévisibles ?

Un joueur dénonce l'absence de hasard total dans les jeux à gratter. Et porte plainte.


par Amaria TLEMSANI

QUOTIDIEN : jeudi 30 mars 2006





Un joueur va déposer plainte, demain, au
tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), pour escroquerie contre la
Française des jeux. Il invite les 29 millions de joueurs à se
constituer partie civile. Il leur suffira d'envoyer une simple lettre
au juge d'instruction. Robert Riblet, 60 ans, affirme avoir découvert
une faille dans le système des jeux de grattage Vegas, Banco, Black
Jack, etc. Pour lui, le hasard tant vanté par la Française des jeux
(FDJ) n'est pas systématique mais seulement «prépondérant». Ce qui
changerait tout. Robert Riblet est de ceux qui ont toujours joué, pas
seulement pour l'argent mais pour l'amour du jeu. Ancien entrepreneur
dans l'Aisne, amateur de tiercé depuis plus de trente ans, gratteur
historique des petites cartes de la FDJ, il a décidé de prendre deux
années sabbatiques pour enquêter. «Au départ, ça m'amusait de jouer,
j'espérais gagner le gros lot. Pourquoi pas moi ?» D'ailleurs des gros
lots, il en a gagné quelques-uns, essentiellement au tiercé : «La
chance m'a souri quelques fois. J'ai gagné 1,2 million de francs en
1998, puis 260 000 francs en 2001.»

Sur le même sujet

Un test sur des tickets de Vegas
Une surprenante pratique d'habitués


Pour les Vegas et autre Banco, il découvre en 2001 une
surprenante pratique d'habitués. Des joueurs avertis n'achètent jamais
leurs tickets au hasard. Ceux-ci ont observé que ceux vendus au détail
sont en fait issus de «bandes», c'est-à-dire de lots empaquetés d'une
valeur de 150 euros. Soit, pour Vegas par exemple, 50 tickets. Ces
joueurs, affirme Robert Riblet, ont deux tactiques. Soit ils
s'assurent, avant d'acheter leurs propres tickets, qu'un gros gain
n'est pas sorti sur la bande en cours. Soit ils achètent la bande
entière. «A compter du jour où je me suis aperçu de ce stratagème, je
suis devenu suspicieux, continue le joueur. Je me suis donc mis moi
aussi à acheter des bandes entières.» Sa grande enquête va durer quatre
ans. Il mobilise son réseau d'amis des bars-tabacs, fait le tour de
France des détaillants, amasse les témoignages dans sa petite mallette
de commercial, dresse des tableaux statistiques. Et pour finir, arrive
à une théorie générale. Sur 400 bandes achetées 150 euros chacune (un
échantillon suffisamment représentatif selon lui, ce que la FDJ
s'empresse de contester), le rapport est toujours le même : un tiers de
tickets gagnants, mais des petites sommes inférieures ou égales à 10
euros, «juste de quoi donner envie de rejouer», accuse Riblet.
Concernant les gains supérieurs à 20 euros, on en retrouve dans deux
bandes sur trois, mais jamais plus d'un par bande. «La probabilité de
chance d'avoir un deuxième gros lot sur un échantillon de 50 tickets se
situe entre 0 et 3 %, si un lot exceptionnel, c'est-à-dire de 20 euros
et plus, est déjà sorti. Après, il ne reste que des bricoles. Le hasard
n'existe vraiment que si vous avez acheté une bande neuve.»


Ce rapport «gagnant» semble connu de certains détaillants de
la FDJ. La chaîne M6 avait même réussi à recueillir, en caméra cachée
pour l'émission Capital, le témoignage de quelques-uns. «J'y vois
clair, ça fait quinze ans que je fais ce métier, témoignait une
buraliste. On le dit aux habitués, mais aux autres clients, on ne le
dit pas, sinon ils ne joueraient plus.» Ces témoignages compromettants
ont été censurés par M6 (Libération du 13 février). Tant pis, le
joueur-détective a trouvé d'autres témoins, comme M. Langlet, ancien
propriétaire de bar : «Je n'ai jamais constaté en douze ans
d'exploitation un deuxième lot gagnant dans une même bande lorsque
celle-ci était entamée et grattée en totalité dans mon établissement.»


Dans sa plainte pour escroquerie, le joueur affirme donc que
la répartition des gains n'est pas purement aléatoire. Dans sa charte
éthique, la FDJ parle pourtant «d'impression aléatoire des lots sur les
tickets pilotée informatiquement» ou encore, dans son journal des
règlements de jeux, d'«attribution des lots aux tickets gagnants (...)
effectuée d'une manière aléatoire». Or, un décret du 29 avril 2002
relatif à l'organisation des jeux de loterie, bien caché dans le maquis
des textes du Journal officiel, modère la part du hasard : dans son
article 4, il apparaît que «l'intervention du hasard peut être totale
ou prépondérante». Nuance non négligeable, puisque le hasard n'est
plus, depuis le 29 avril 2002, la règle absolue : il peut n'être que
prépondérant, c'est-à-dire, au sens du petit Robert, «avoir plus de
poids». Pour Riblet, la preuve est faite : la Française a mis en place
du «hasard programmé» et se garde d'en avertir le grand public.


Un préjudice estimé à 2 millions d'euros


L'Observatoire des jeux, association présidée par Jean-Pierre
Martignoni-Hutin, sociologue, dénonce aussi la manoeuvre, et rejoint
Riblet dans son combat : «Organiser le hasard dans la distribution des
gains présents dans les jeux de grattage engendre la violation par la
FDJ, pour des raisons de stratégie marketing, de l'espérance ludique
des joueurs basée sur l'aléatoire.» Robert Riblet a d'abord choisi
d'assigner au civil la FDJ en indemnisation de son préjudice, et pas
des moindres: Il demande 2 millions d'euros, justifiant cette somme par
le montant maximum des gains pour chaque jeu multiplié par les 17 jeux
existants. La menace ne semble pas faire vaciller l'édifice de la
Française des jeux : interrogée par Libération, elle dément tout hasard
programmé, juge que «l'expérience de Riblet n'est pas probante», se
vante d'être «une entreprise entièrement transparente», mais refuse de
communiquer sur une affaire judiciaire en cours. Pourtant, fin février,
à l'audience civile au palais de justice de Nanterre, elle avait
dépêché pas moins de quatre avocats et menacé de poursuivre Riblet pour
diffamation.


Loin d'être inquiet, et convaincu d'être dans le vrai, Riblet
s'apprête à déposer sa plainte demain. Il a choisi le médiatique avocat
Gilbert Collard, pensant donner plus de poids à sa requête : «J'espère
la mise en examen de la FDJ et de son président. Si en plus, chacun des
29 millions de joueurs se constitue partie civile et demande 100 euros
symboliques de dommages et intérêts, ça fera une petite somme !» Il va
créer un collectif de joueurs désabusés et met déjà à leur disposition
une adresse courriel (1) : «Ce que je veux c'est seulement que la FDJ
change son système !»

(1) grattagetricheur@caramail.com
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